
Diplômée de l’École Nationale Supérieure de Matériaux, Mécanique et Chimie (ENSMAC) à Bordeaux, avec une spécialisation en polymères et formulations, Mélanie a poursuivi sa formation par une thèse à l’université de Nice, consacrée aux polymères électropolymérisés superhydrophobes. Elle a ensuite occupé un poste d’ATER à l’université de Nice.
Son aventure avec le SIM, débute en 2014 par un CDD de remplacement, avant qu’elle ne rejoigne définitivement l’équipe, alors composée de cinq personnes. Depuis, Mélanie a su faire évoluer ses missions en fonction des besoins et des opportunités.
Initialement axée sur les essais de vieillissement de peintures et l’analyse des performances, elle s’investit dans l’analyse physico-chimique lors du départ d’un des ses collègues. Elle a ensuite développé une nouvelle activité au sein du SIM : le vieillissement des peintures antifouling, en collaboration avec le MAPIEM, une thématique alors peu abordée dans le laboratoire. Elle endosse également la responsabilité du management de la qualité.
Pour Mélanie, aucune journée ne se ressemble : « C’est ce que j’aime le plus dans mon travail. Chaque étude est différente, chaque problématique client unique. » Son quotidien est rythmé par des essais comparatifs de performance, répondant à des questions concrètes : « Entre un système A et un système B, lequel est le plus performant ? Est-ce qu’un produit respecte les exigences de norme ? »
Ce travail d’évaluation nécessite rigueur et capacité d’analyse. Autant de qualités que Mélanie cultive, en s’appuyant sur une grande adaptabilité : « Les demandes sont rarement bien définies dès le départ. Il faut savoir aller chercher l’information, comprendre le besoin du client et le traduire dans notre langage technique. »

Un écosystème stimulant et collaboratif
L’un des grands atouts de son poste, selon Mélanie, réside dans l’écosystème unique formé par le SIM, SeaTech et le MAPIEM. Cette collaboration permet non seulement l’accès à un grand nombre d’équipements de pointe, mais aussi une interaction constante avec les enseignants-chercheurs, notamment ceux du parcours MDE matériaux. « C’est un vrai modèle gagnant-gagnant », précise-t-elle. « Les industriels peuvent alimenter les projets pédagogiques, et certaines études d’étudiants aboutissent parfois à des prestations pour aller plus loin. »